Si vous me connaissez un petit peu, vous savez que j’ai beaucoup d’admiration pour la maison Chanel. Que cela soit en beauté, en joaillerie ou en mode, je suis toujours impressionnée par l’évolution de chaque collection. Depuis toute petite, Chanel évoque pour moi un luxe certain, un emblème de l’élégance, la traduction d’une femme libre qui aime les belles choses.
Quand Chanel Beauté m’a appelé pour me proposer d’assister au défilé Haute Couture Automne Hiver 2017/2018, j’ai beaucoup pleuré. Ma réaction, qui peut paraître absolument absurde, était incontrôlable. J’ai toujours voulu voir de mes propres yeux les créations de Karl Lagerfeld au coeur du Grand Palais, j’ai toujours espéré regarder ces mannequins défiler avec une démarche inimitable et j’ai toujours rêvé d’applaudir, avec émotion, le créateur après le final.
Quand le grand jour est arrivé, j’étais réveillée aux aurores. J’avais soigneusement préparé ma tenue la veille, car je voulais être un brin chic pour ce show. Face à mon petit déjeuner, j’essayais d’imaginer mon arrivée, mon état au moment où je découvrirais le décor… J’étais excitée à l’idée de voir tout cela pour la première fois.
Une fois sur place, l’heure était à la découverte du lieu, car oui, chez Chanel, on peut parler de lieu. Le Grand Palais s’habille selon le thème du show et pour cette saison, le hashtag était #ChanelTower. Quand je suis rentrée dans cet endroit iconique, j’ai pu constater que Chanel avait fait rentrer la tour Eiffel sous la mythique verrière. Des chaises vertes complètement parisiennes étaient posées là, autour de la dame de fer, pour nous, pour que l’on puisse voir le défilé correctement. Être là, aux côtés de personnes aussi passionnées et aussi impatientes que moi, m’a étrangement apaisé. Je me suis sentie bien, j’étais heureuse.
Quand la musique a démarré, tous les regards se sont dirigés vers la première silhouette. Vêtu d’une robe que l’on confondrait avec un manteau, ce mannequin annonçait la couleur du show. Entre les tailleurs en tweed réinventés, les jupons grandioses, les chapeaux parfaits, les fleurs sur les épaules ou encore les boutons des fameuses vestes aux oreilles, on découvre la Parisienne qui combat le froid à sa manière. Blottie la journée, elle se découvre la nuit dans des robes magnifiquement décolletées.
En ce qui concerne la beauté, tout le make up se concentrait sur les yeux. On aurait dit la palette d’un peintre posée sur les paupières des mannequins. Une explosion de couleurs qui cassait les silhouettes aux teintes sombres de l’hiver. J’ai adoré cette touche arty qui offrait une vision d’espoir, de gaieté au regard. Je n’hésiterais pas à travailler mes yeux de cette façon dès que j’enfilerais mon prochain manteau douillet, car les ombres à paupières Chanel sont vraiment agréables à utiliser.
Face à tant de beauté, quelques petites larmes ont coulé, surtout quand Karl est venu saluer la foule présente pour lui, pour Chanel. Chaque défilé provoque en moi une émotion particulière mais alors celui-là… Je ne peux pas vraiment vous décrire la multitude d’émotions que j’ai ressenti en moi à ce moment. J’ai profité de chaque instant, car je ne suis pas certaine de revivre un moment similaire dans ma vie. Faire un défilé Chanel était sur la liste de mes envies, de mes objectifs, et je peux aujourd’hui cocher la petite case en gardant en souvenir cet article.
Merci à toute l’équipe de Chanel Beauté qui a réalisé un de mes rêves.
Vous êtes merveilleuses.