La question de la rose

Plus je grandis et plus mon odorat se développe d’une façon assez surprenante. Cela fait 7 ans que j’éprouve une réelle fascination pour le parfum et grâce au blog et à toutes les expériences que j’ai pu vivre, j’ai appris à me servir de mon nez quotidiennement. J’aime sentir, longtemps, sans rien dire. Vous savez, cet instant où vous fermez les yeux et où vous laissez aller un seul sens. Si vous saviez à quel point j’admire les grands parfumeurs de nos jours. Pour moi, ces femmes et ces hommes sont de réels magiciens.

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de découvrir les nouveautés Maison Christian Dior dans un appartement Place Vendôme. Ces flacons si élégants aux couleurs pastel qui habillent merveilleusement une salle de bain étaient tous là pour notre plus grand bonheur. Comme d’habitude, j’ai passé du temps sur chaque parfum et mon nez s’est tout naturellement tourné vers « Bois d’Argent », cette essence si androgyne que François Demachy m’avait fait sentir aux Fontaines Parfumées à Grasse. Bien que cette fragrance soit ma préférée de cette collection, une autre m’a touché alors que je ne m’y attendais pas : « Rose Kabuki », et c’est quelques jours plus tard que Dior m’a proposé de prendre mes quartiers quelques heures dans cet endroit fabuleux pour vraiment m’approprier ce sillage. Vêtue de pièces de la maison des pieds à la tête, je me suis aventurée au coeur de cet espace majestueux comme une véritable Miss Dior.

La question de la rose est subtile. Soit on adore profondément comme mon amie Pauline, soit on a du mal avec cette odeur. Je fais partie de cette deuxième catégorie. Un bouquet de roses m’ensorcelle alors qu’un parfum me laisse perplexe. Revenons à « Rose Kabuki » et à son essence qui m’a touchée. Ce parfum sent clairement la rose mais pas que. Nous sommes ici sur une fleur habillée de muscs poudrés et cotonneux avec une pointe de cassis. Le musc me parle profondément, car il adoucit les senteurs les plus puissantes et dans « Rose Kabuki », je retrouve un jus floral doux et romantique à souhait. En plus de sentir divinement bon, cette ode au Japon ne m’a pas laissé de marbre car il frôle délicatement l’univers du maquillage. Le Kubuki, ce pinceau qui sert à parfaire le teint, a inspiré François Demachy. Nous sommes donc face à une passerelle olfactive entre le monde du makeup et celui de la parfumerie, deux univers qui font entièrement partie de ma vie.

Rose Kabuki Maison Christian Dior
www.dior.com

 

Maquillage : Marie Guillon

 

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