Mon troisième trimestre de grossesse

 

Dès le début du 7ème mois, on rentre dans le troisième trimestre de grossesse. Et quel trimestre ! Entre le lien surpuissant qui s’est créé avec mon bébé, les premières fatigues, les premières petites douleurs, le changement corporel complètement dingue, l’excitation de le rencontrer … Ces trois derniers mois sont riches… très très riches. Pour ce dernier article “grossesse”, je voulais vous détailler ce qu’il s’est passé mois par mois. Ready ?! C’est parti.

  • Le 7ème mois de grossesse

Et c’est le 20 mai que je suis rentrée dans mon 7ème mois et donc dans le troisième trimestre de grossesse. Nous étions en Baby Moon et c’est à ce moment là que nous nous sommes dit “Ok, c’est la dernière ligne droite !”. Qu’est-ce qui a changé lors de ce mois ? Je dirais l’augmentation de la fatigue, les sensations avec bébé et l’apparition des premières petites douleurs.

Ce n’est pas vraiment un mythe, quand le dernier trimestre s’installe, on sent vraiment le poids du bébé dans notre petit ventre et il y a des avantages et des inconvénients. Je me souviens d’avoir adoré voir mon ventre s’arrondir, le voir changer subtilement de forme quand mon fils donnait des petits coups et voir à quel point nous pouvions avoir des interactions avec lui. C’est complètement dingue… À ce stade de la grossesse j’ai aussi ressenti que mon bébé grandissait vraiment et parfois, ce n’était pas très confortable pour moi. Je ne sais pas trop ce qu’il faisait dans mon ventre mais ce petit monsieur prenait clairement ses aises et il lui fallait de la place. Du coup, je ressentais de vives douleurs dans le haut de mon ventre qui s’apaisaient une fois assise. Clairement, je n’étais pas plus inquiète que ça (comme depuis le début de cette grossesse), mais parfois, ça faisait vraiment mal. Pour gérer ces petits maux désagréables, je travaillais sur ma respiration et tout passait calmement. Au cours de ce septième mois, j’ai aussi ralenti mon rythme de marche (de base je marche très vite, une habitude que j’ai prise à Paris car les Parisiens ne marchent pas, ils courent !) pour me ménager et gérer mon souffle. Concernant la fatigue, j’ai eu la preuve sous mes yeux que même si on ne se sent pas épuisée, notre corps commence à l’être. Après un passage chez mon médecin généraliste, j’ai été mise en arrêt pour décompresser et me détendre parce que la tension était basse. Du coup, à partir du 11 juin, j’ai vraiment coupé du bureau et j’ai pu penser à mon bébé et surtout à moi, car oui, il faut penser à soi quand on porte un enfant. Je ne me rendais pas vraiment compte mais ce petit être, encore plus à partir d’un certains stade, nous pique toute notre énergie pour grandir et s’épanouir. Ne culpabilisez pas de ressentir le besoin de vous reposer… vraiment pas. Je m’en suis un peu voulue d’être en arrêt avant l’heure mais franchement, c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver car le huitième mois était bien sport pour moi 🙂

  • Le 8ème mois de grossesse

Et c’est le 21 juin et que nous sommes rentrés dans le huitième mois de grossesse et c’est en ce premier de jour de l’été que nous avons réalisé la T3. Au programme ? Une échographie où l’on n’a rien vu du tout ou presque (bébé est trop gros maintenant) mais où l’échographiste a regardé minutieusement les organes de notre petit poussin. Lors de cet examen, on s’attarde longtemps sur le cerveau, le coeur, les poumons… c’est ultra important et essentiel. Résultat ? Un baby boy en pleine forme qui gigotait toujours autant. Quatre jours plus tard, j’ai également eu mon premier rendez-vous à la maternité. Il s’agit ici d’un point avec une sage-femme qui a complété mon dossier, m’a posé 1000 questions sur moi, sur Baptiste, sur notre état de santé, qui m’a donné une multitude d’examens sanguins à faire ainsi qu’un prélèvement vaginal et qui a regardé le bébé avec une mini écho. Cette échographie a confirmé que bébé avait bien sa tête contre ma vessie et qu’il aimait beaucoup (beaucoup, beaucoup) appuyer dessus :-). Clairement, durant ce huitième mois, j’ai bien souffert à ce niveau. Je ressentais des décharges courtes mais intenses à la vessie et j’étais obligée de m’arrêter dans la rue quand je marchais. J’ai dû broyer la main de Baptiste une bonne dizaine de fois tellement cela me surprenait.

Ce mois a aussi été marqué par nos cours de préparation avec ma sage-femme complètement géniale. Il s’agissait de 7 cours sur ces grands thèmes :

  1. Dialogue autour de la grossesse (Focus sur notre anatomie de folie, modification corporelle, motifs de consultations aux urgences…).
  2. Bien-être pendant la grossesse (Conseils sur la respiration pour mieux gérer les douleurs de la grossesse ainsi que celles de l’accouchement, conseils de posture quand le travail commence à la maison…).
  3. Les premiers temps de l’accouchement (Travail spontané / déclenchement médical du travail, les signes du début du travail, qu’est-ce qu’une contraction, la perte des eaux…).
  4. Alimentation du bébé (Allaitement maternel / artificiel / diversification).
  5. L’accouchement et l’accueil du bébé (Les différentes façons d’accoucher, focus sur le périné, la poussée, les premiers soins en salle de naissance…).
  6. Soins au bébé (Le bain, le change, le soin du cordon, la sécurité du bébé…).
  7. Séjour à la maternité et retour à la maison (Déroulement du séjour à la mat’, prado, visite à domicile, RDV de suivi à prévoir, contraception, rééducation périnéale…)

Très honnêtement si vous avez pour projet de faire un bébé ou si vous êtes en début de grossesse : Faites ces cours ! C’est un bonheur ! Il s’agit de moments d’échange où vous pouvez être accompagnée de la personne qui partage votre vie et où l’on prend encore plus confiance en soi et en notre capacité à devenir mère et père. Notre sage femme a été formidable dans le sens où elle était sans cesse dans la valorisation de ce que nous sommes et de ce que nous allons devenir : des parents. Il n’y a pas de formule magique pour être des parents parfaits donc elle nous répétait sans cesse qu’il fallait se faire confiance, écouter notre instinct de maman et de papa et faire de notre mieux. Déjà que j’étais dans une plénitude totale depuis décembre mais alors là … Non vraiment, faites ces cours ! Et pour la petite anecdote, j’ai eu ma première petite montée de lait après le cours sur l’alimentation. Tout est tellement psychologique olala …

Que vous dire de plus sur ce huitième mois ? Les valises étaient dans l’entrée à l’aube du neuvième mois, je dormais toujours aussi bien la nuit, mon fils bougeait dans tous les sens et s’éclatait encore avec ma vessie, j’étais un peu plus fatiguée que d’habitude mais je n’étais en aucun cas une loque, j’ai eu une vraie envie de ranger et faire du tri, sa chambre était complètement prête (ce phénomène de “nidification” serait d’ailleurs très courant à la fin de la grossesse) et ah si… Je marchais définitivement en canard !

  • Le 9ème mois de grossesse

Ça y est, c’est la fin de cette formidable aventure et le neuvième mois a été, comment dire, surprenant. Il a donc commencé vers le 20 juillet et je dirais que c’est seulement à partir de tout début août que mon état a subitement changé. Avant d’entamer LE mois de la naissance de mon bébé, j’ai une nouvelle fois eu rendez-vous à la maternité pour checker mon poids, ma tension, analyser mes résultats sanguin (je manquais de fer) et voir si mon petit bébé allait bien à travers une mini écho. Avec Baptiste, nous avons d’ailleurs eu la chance de revoir son petit profil avec un petit pouce qui se dirigeait vers sa bouche. Trop mignon. Résultat de ce dernier petit check-up : tout va parfaitement bien, la sage-femme m’a même glissé que malgré le masque qui cachait mon visage, j’avais l’air d’avoir vécu une grossesse épanouie et formidable. Ça m’a touchée et rendue un brin nostalgique car je me suis rendue compte que bébé pouvait arriver quand il le souhaitait maintenant.

Et puis vint le mois d’août et le mur de fatigue que je me suis prise en pleine face. J’avais eu des petits coups de down durant le septième et le huitième mois mais alors là… Je me sentais toute molle, je ne me voyais que dans mon lit, je passais ma journée contre mon coussin d’allaitement… Pas très très agréable tout ça mais en même temps c’est normal à ce stade. J’ai quand même eu le temps d’apprécier quelques brasses dans la piscine de mon papa afin de soulager ce ventre très lourd.

Il y a aussi quelques nouveaux points que j’ai pu découvrir durant ce dernier round : la force du bébé et l’impatience. On m’avait dit “Oh tu verras, à la fin, les bébés bougent moins car ils n’ont plus beaucoup de place et c’est plus agréable pour respirer, bouger…”. Mmmmh pas chez moi ahah ! En effet, ce petit bout semblait extrêmement tonique vu les coups que je me prenais dans le bas ventre (vessie / col je ne sais pas trop) et dans les côtes. Quelle force c’est dingue ! Le soir, après avoir mangé et souvent après quelques contractions, j’avais le droit à des heures de coups qui ne me permettaient même plus de marcher. J’avais mal, je ne me sentais à l’aise nulle part et sa petite java commençait toujours quand le soleil se couchait. Le hic dans cette histoire c’est que je faisais une fixette sur la nuit. C’est très bizarre mais je déteste être en difficulté quand la vie “s’arrête” dehors. J’espérais, du coup, ne pas commencer le travail en pleine nuit… Et puis j’ai commencé à être très impatiente.

Parlons-en de l’impatience. Durant toute ma grossesse je ne l’ai jamais vraiment ressentie. J’étais bien avec mon bébé au creux de moi et le terme me paraissait toujours très loin. Par contre, lorsque la date du 1er août est apparue sur mon téléphone je me suis dit “Okay… bon… alors c’est pour quand… Demain peut-être ?!”. Et c’est tous les matins que nous nous réveillions en nous disant “Ce n’était pas pour cette nuit…”. Cette sensation d’impatience tout en sachant que ce petit chaton pouvait arriver à tout moment est assez perturbante je l’avoue.

À l’heure où je termine cet article je suis maman depuis quasiment une semaine. Mon fils dort après un bon biberon, la maison est calme, mon futur mari est tout proche de moi et m’accompagne dans mon post-partum… Ma vie a changé et j’ai vraiment hâte de vous raconter ce 18 août 2021.

Je vous embrasse x

 

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